"Louis XIV et surtout son ministre Louvois chargé de la police demandaient souvent de mes nouvelles à mes geôliers."
Extrait d’une correspondance de Louvois au responsable de la prison :
« il est de la derrnière importance qu’il soit gardé avec une grande sûreté et qu’il ne puisse donner de ses nouvelles en nulle manière et par lettre à qui que ce soit [...] de faire en sorte que les jours qu’aura le lieu où il sera ne donne point sur des lieux qui puissent être abordés de personne et qu’il y ait assez de portes, fermées les unes sur les autres, pour que vos sentinelles ne puissent rien entendre. Il faudra que vous portiez vous même à ce misérable, une fois par jour, de quoi vivre toute la journée et que vous n’écoutiez jamais, sous quelque prétexte que ce puisse être, ce qu’il voudra vous dire, le menaçant toujours de le faire mourir s’il vous ouvre jamais la bouche pour vous parler d’autre chose que de ses nécessités »